Le matelotage selon Jacky le Bosco
« Alors moi j’ai fait que 12 fois le Cap Horn et avec 3 nœuds seulement à la base… je connais que 3 nœuds (rire) !
Le nœud le plus simple c’est le nœud en 8 ou nœud d’écoute. Généralement il est utilisé au bout d’une écoute (bout* permettant de manœuvrer les voiles) pour éviter qu’elle ne file à travers une poulie par exemple.
Le deuxième nœud c’est le nœud de chaise. Alors nœud de chaise parce qu’autrefois les gens qui faisaient du calfatage (travaux d’étanchéité des coques en bois de bateau), étaient assis sur une planchette en bois que l’on appelait « chaise ». Le nœud qui tenait cette planchette avait intérêt à être solide pour pas que les gars tombent ou partent à la « baille » (la mer). De nos jours on l’utilise pour monter en haut des mâts.
Le principal avantage de ce nœud là est que plus on tire dessus plus il se serre. Quand il est soumis à des efforts ou à des tensions importantes, il suffit de le tourner, avec le pousse on le « casse » et on l’enlève comme qui rigole.
Enfin, le nœud de cabestan… Alors si l’on veut amarrer un bateau à un piquet, on fait une boucle puis deux, « les oreilles de Mickey », on les croise, on tire et là on peut attacher un âne, il s’en ira pas !
On peut également faire le nœud de cabestan d’une autre façon si l’on souhaite amarrer son bateau à une boucle. »
*les cordes sont appelées « bout » (prononcez « boute ») sur un bateau
