La route reliant les Galápagos aux Marquises a été plutôt bonne, avec des vents assez variables et une mer clémente. Nous avons effectivement bénéficié de bonnes conditions de vent au départ des Galápagos avec des distances journalières parcourues avoisinant les 200 miles. Malheureusement, ces très bonnes conditions n’ont pas duré jusqu’au bout. Le vent a mollit de façon spectaculaire une semaine avant d’arriver.
La mer a été très bonne, calme à peu agitée. La météo a également été relativement bonne avec un temps ensoleillé, un ciel toujours parsemé de cumulus mais de rares grains.
Le pilote automatique ne nous a pratiquement pas fait défaut sur cette partie du voyage. Bonne nouvelle !
En ce qui concerne la pêche, nous avons fait quelques belles prises (daurades coryphènes pour la plupart et une bonite) qui nous ont permis de subvenir à nos besoins. Notre stock de vivres et la diversité alimentaire se sont considérablement réduits sur les derniers jours. Chaque pêche était donc une aubaine permettant d’agrémenter les repas.
Nous n’avons pas fait beaucoup d’observations si ce n’est d’oiseaux (présents en nombre et sur l’ensemble du trajet) et de marsouins. Nous avons par ailleurs pêché un étrange poisson aux allures préhistoriques, munit de très longues dents. Nous ne l’avons pas mangé.
Nous n’avons croisés que 3 bateaux et ce sur la fin du trajet.
Enfin, pour ce qui est de la vie à bord, cette partie du voyage nous est à tous apparue un peu longue. Cela fait plus de deux mois que nous sommes en mer et la fatigue ainsi que l’envie d’arriver à la fin du périple commence à se faire ressentir…