Jeudi 7 mai 2009
Il est environ 7h30 lorsqu’un bateau taxi nous emmène au débarcadère de Santa Cruz. Une jeune française, résidente aux Galápagos, rencontrée par hasard nous met en relation avec un agent afin de réaliser les formalités d’entrée et de sortie du territoire. Cet agent, Antonio, est en mer et nous sommes contraints de l’attendre.
Nous le rencontrons finalement en fin de matinée. Les taxes de séjour sont très importantes, sans compter les frais correspondants aux formalités d’immigration. Nous décidons de réduire notre séjour à 24h00. Une fois les taxes de la capitainerie réglée (150 $) Marc et Pierre partent aux bureaux de l’immigration accompagnés d’Antonio.
Jacky, Henri et moi partons pendant ce temps-là en direction du parc où se trouve la fondation Darwin dans l’espoir de voir des tortues géantes et des iguanes. Sur la route, nous passons devant un petit marché de poissons. De nombreux pique-assiettes (pélicans, hérons, otarie et même iguane !) attendent sagement que les poissonniers fassent preuve de générosité à leur égard. La scène est étonnante. Après quelques photos de ces drôles de « clients », nous poursuivons notre chemin.
L’accès du parc est gratuit et les animaux sont en semi-liberté. Nous pouvons néanmoins nous approcher d’énormes tortues.
Sur le retour nous nous arrêtons sur une petite plage afin d’y observer des iguanes perchés sur des cailloux.
Nous retrouvons ensuite Marc et Pierre pour aller déjeuner dans un petit restaurant. L’après-midi est consacrée à la suite des formalités ( !) ainsi qu’aux achats. Les rues commerçantes sont très animées et les équatoriens sont très hospitaliers. Nous regagnons le St Saens en fin de journée. La plus grosse étape nous attend maintenant. 3000 miles environ. Pour Pierre, c’est un tout autre voyage qui se profile : la découverte de l’archipel puis de l’Equateur avant de retourner en Martinique. Pour lui comme pour nous, ce bout de voyage passé ensemble aura été très apprécié.
