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La voile

 

« Faire de la voile » consiste à orienter et régler les voiles d’un bateau selon les conditions de vent et de mer. Il est donc très important de savoir « sentir » ces deux éléments.

 

Les allures

 

L’allure d’un voilier est la direction de la route qu’il suit, par rapport au vent. Chacune de ces directions porte un nom. Aussi quand un voilier se laisse pousser par le vent, il navigue « au vent arrière ». S’il reçoit le vent de trois quart arrière, il est « au grand largue » (parce que les voiles sont largement larguées, loin de la coque). Quand le vent arrive juste de côté, on dite que le voilier fait route « au vent de travers » - et quelquefois « au largue ».  Enfin, quand le voilier fait route vers la direction du vent, il navigue « au près » (sous-entendu « au plus près de la direction du vent »).

 

La voilure

 

Le St Saens est muni de 3 voiles : une grand voile, un génois et un spi (spinnaker).

L’utilisation de telle ou telle voile dépend essentiellement de la vitesse du vent. Par vent faible à modéré on utilise le spi, qui est une très grande voile (120 m2) lâche. Le spi peut être utilisé avec ou sans la grand voile. Lorsque le vent « forcit » on le remplace par le génois, de surface inférieure (60 m2). De la même manière, plus le vent est fort plus on réduit les surfaces de voiles. Pour le génois, on l’enroule partiellement. En ce qui concerne la grand voile, on peut prendre un, deux ou trois « ris ».

Les virements de bords et réglages de voiles se font à l’aide des écoutes. Les drisses permettent de hisser ou affaler (descendre) les voiles.

 

Outre les voiles, deux autres éléments sont indispensables sur un voilier : la quille et le gouvernail.

La quille permet de maintenir le bateau en équilibre et dans la direction à prendre. Sans la quille, un voilier dériverait avec le vent. Le gouvernail permet quand à lui de changer d’orientation, de trajectoire.

 

Les principales manœuvres

 

 

Le virement de bord

 

Pour franchir la direction d’où souffle le vent, on exécute un virement de bord vent devant. La difficulté de  cette manœuvre est de conserver une vitesse suffisante pour franchir « le lit du vent ».

 

L’empannage

 

On peut également faire un virement de bord vent arrière. Dans ce cas il s’agit d’un empannage, ce que les vieux marins appellent « virer lof pour lof ». L’empannage est une manœuvre déconseillée par vent fort car le virement se fait de façon assez brusque, ce qui peut entraîner des dégâts matériel et des accidents corporels. En effet, le risque est d’être heurté par la bôme. De plus il est plus délicat de maîtriser la trajectoire du bateau compte tenu de l’augmentation de vitesse soudaine.

 

Prendre la cape

 

Quand les conditions de mer et de vent deviennent difficiles et dangereuses, il ne faut plus songer qu’à assurer la sécurité du bateau. Lorsque l’on se trouve au large, il faut trouver le moyen de ralentir le bateau, tout en lui permettant d’affronter les « lames » sous le meilleur angle.

Le principe de prendre la cape est d’orienter le bateau de telle sorte qu’il épaule les vagues avec l’arrondi avant de sa carène, afin de les chevaucher plutôt que de les défoncer de son étrave.

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